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Vous avez toujours rêvé de monter à bord d’un sous-marin en temps de guerre ? Accrochez-vous car le voyage n‘aura rien d’idyllique ...
Ce film n’a rien a voir avec les productions hollywoodiennes où l'espoir et l'honneur sont rois, comme Torpilles sous l'Atlantique ou Crash Dive qui ressemblent à des films de Walt Disney en comparaison. Das Boot dépeint au plus proche de la réalité les conditions de vie d’un équipage allemand d’une cinquantaine d’hommes embarqués en 1941 dans le conflit de l'Atlantique : il n’y a pas d’espoir, la guerre n’est pas glorifiée, c'est tout.
Un sous-marin allemand est sur le point de quitter La Rochelle en France. Les hommes formant l'équipage fêtent leurs dernières heures de liberté en se comportant comme des cochons (je n'aime pas cette expression dévalorisante pour ces animaux). Ils sont très jeunes et fiers de partir en mission en héros. Mais jeunes ils partiront, vieillards ils deviendront très vite ...
Le lendemain le sous-marin appareille et tout le monde est enthousiaste, la croisière semble débuter sous les meilleurs auspices.
Pendant près de 5 heures ce film dépeint la vie de tous les jours en huis clos, l'organisation à bord, l'alimentation, l'hygiène, la communication, les attaques, les alertes, la survie, la peur et l'angoisse qui déforment les visages, les pétages de plomb, les mesquineries, les inimitiés, les amitiés, et l'ennui aussi. Pendant des jours le sous-marin patrouille sans croiser âme qui vive, puis rencontre un destroyer, l'adrénaline, le jeu du chat et de la souris, l'ennui à nouveau, la tempête qui fait rage pendant des jours, les morpions, les boutons sur le corps ... et cette scène inoubliable des deux sous-marins allemands se croisant contre toute probabilité dans la tempête et les hommes de pont qui s'observent et se font signe en tendant leurs bras vers l'autre, l'humain enfin retrouvé.
lors d'une rencontre avec un convoi ennemi qui semble facile à couler, Torpedo los !, l'équipage s'active, confiant et enthousiaste, les bateaux coulent, les tôles se tordent dans un bruit d'enfer, et des hommes se noient sous les yeux de l'équipage qui ne comprend plus. Le désenchantement ...
Les ordres de mission suicidaires, le faste de ceux qui assurent le ravitaillement à Vigo et ces heures terribles où la mort rôde à - 280 m de profondeur, lorsque tout espoir est perdu ...
Un sujet difficile et délicat. Rien de glorieux ou de martial dans ce film douloureux, juste le sentiment d'un énorme gâchis qui vous laisse un goût amer dans la bouche. On n'en sort pas indemne !
Jürgen Prochnow est un magnifique acteur allemand très prolifique, vu entre autres dans l'Honneur perdu de katharina Blum 1975 ou Dune 1984. Il incarne le "vieux" Capitaine d'une trentaine d'années.
Herbert Grönemeyer est un chanteur très connu en Allemagne. Il tient le rôle du Lieutenant Werner, le correspondant-observateur et c'est à travers lui qui ce film se vit.
Tous les autres acteurs sont excellents.
Ce film vient de ressortir en version longue et remastérisée.
Last but not least, on n'est pas prêt d'oublier la musique qui enrobe le film !
Ce film n’a rien a voir avec les productions hollywoodiennes où l'espoir et l'honneur sont rois, comme Torpilles sous l'Atlantique ou Crash Dive qui ressemblent à des films de Walt Disney en comparaison. Das Boot dépeint au plus proche de la réalité les conditions de vie d’un équipage allemand d’une cinquantaine d’hommes embarqués en 1941 dans le conflit de l'Atlantique : il n’y a pas d’espoir, la guerre n’est pas glorifiée, c'est tout.
Un sous-marin allemand est sur le point de quitter La Rochelle en France. Les hommes formant l'équipage fêtent leurs dernières heures de liberté en se comportant comme des cochons (je n'aime pas cette expression dévalorisante pour ces animaux). Ils sont très jeunes et fiers de partir en mission en héros. Mais jeunes ils partiront, vieillards ils deviendront très vite ...
Le lendemain le sous-marin appareille et tout le monde est enthousiaste, la croisière semble débuter sous les meilleurs auspices.
Pendant près de 5 heures ce film dépeint la vie de tous les jours en huis clos, l'organisation à bord, l'alimentation, l'hygiène, la communication, les attaques, les alertes, la survie, la peur et l'angoisse qui déforment les visages, les pétages de plomb, les mesquineries, les inimitiés, les amitiés, et l'ennui aussi. Pendant des jours le sous-marin patrouille sans croiser âme qui vive, puis rencontre un destroyer, l'adrénaline, le jeu du chat et de la souris, l'ennui à nouveau, la tempête qui fait rage pendant des jours, les morpions, les boutons sur le corps ... et cette scène inoubliable des deux sous-marins allemands se croisant contre toute probabilité dans la tempête et les hommes de pont qui s'observent et se font signe en tendant leurs bras vers l'autre, l'humain enfin retrouvé.
lors d'une rencontre avec un convoi ennemi qui semble facile à couler, Torpedo los !, l'équipage s'active, confiant et enthousiaste, les bateaux coulent, les tôles se tordent dans un bruit d'enfer, et des hommes se noient sous les yeux de l'équipage qui ne comprend plus. Le désenchantement ...
Les ordres de mission suicidaires, le faste de ceux qui assurent le ravitaillement à Vigo et ces heures terribles où la mort rôde à - 280 m de profondeur, lorsque tout espoir est perdu ...
Un sujet difficile et délicat. Rien de glorieux ou de martial dans ce film douloureux, juste le sentiment d'un énorme gâchis qui vous laisse un goût amer dans la bouche. On n'en sort pas indemne !
Jürgen Prochnow est un magnifique acteur allemand très prolifique, vu entre autres dans l'Honneur perdu de katharina Blum 1975 ou Dune 1984. Il incarne le "vieux" Capitaine d'une trentaine d'années.
Herbert Grönemeyer est un chanteur très connu en Allemagne. Il tient le rôle du Lieutenant Werner, le correspondant-observateur et c'est à travers lui qui ce film se vit.
Tous les autres acteurs sont excellents.
Ce film vient de ressortir en version longue et remastérisée.
Last but not least, on n'est pas prêt d'oublier la musique qui enrobe le film !
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