October Man (The) - Roy Ward Baker - 1947

Titre français : L'homme d'octobre

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Imdb

Après un accident d'autocar, Jim Ackland (John Mills), rescapé mais souffrant d'une fracture du crâne qui l'a forcé à passer plus d'un an dans un hôpital, s'en veut car la petite fille de ses amis qui l'accompagnait a trouvé la mort dans l'accident. La médecine ne pouvant plus rien pour lui, il finit par retrouver la vie de tous les jours, malgré les traumatismes et ses envies suicidaires. Solitaire et sombre, il prend pension dans une maison où les locataires tentent de socialiser avec lui. Sa voisine de palier, Molly (Walsh), en particulier, a le contact facile et fait croire à M. Peachy, le locataire du dessous qui s'intéresse à elle, que les deux sont devenus très bons amis.

Jim résiste et reprend son travail à l'usine de chimie locale. Harry Carden, son collègue lui présente sa soeur Jenny (Greenwood) et petit à petit Jim réapprend à prendre confiance et tombe très amoureux de Jenny qui le lui rend bien.

Un jour Molly emprunte £30 à Jim qui lui fait un chèque. Elle lui confie qu'elle fréquente un certain Wilcox, un homme marié qui ne souhaite pas divorcer pour l'épouser ...

Tout semble aller pour le mieux, mais Molly est retrouvée morte dans le voisinage, étranglée par un foulard, le chèque de Jim retrouvé roulé en boulette près du corps. La police enquête et ne tarde pas à soupçonner Jim qui tout d'abord ne comprend pas les soupçons qui pèsent sur sa personne et qui commence à douter de lui ...

Un très chouette petit film noir, dans le genre psychologique. Les locataires de la pension sont tous parfaitement campés, les vieilles filles, la casse-pied, le vieux garçon bizarre, les commérages ...

John Mills est un magnifique acteur avec une sensibilité à fleur de peau dans ce rôle qui m'a touchée tout particulièrement. Ses moments de doutes, ses tendances suicidaires, entrecoupés de tentatives de se reprendre en main sonnent parfaitement justes.

Dans une ambiance à la Agatha Christie, toute l'action se joue dans un style de suspens psychologique pour terminer par une course poursuite haletante.

Scénario d'Eric Ambler, un auteur prolifique. 110 minutes